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POÉSIE

Réveils Vintage

Aesthetics (UK) :

Le mot esthétique est dérivé du grec
αίσθησιs/aisthesis signifiant beauté/sensation.
L'esthétique définit étymologiquement la science du sensible.
Théorie philosophique qui se fixe pour objet de déterminer ce qui provoque chez l'homme le sentiment que quelque chose est beau.

Quand dans la nuit va tout s’en va

Mes plus beaux souvenirs me noient

Dans mon corps la chaleur d’été

C’est la guerre qui vient s’attabler

 

Dans la brume vont les disparus

Ceux qu’on aurait tant voulu

Ramener auprès de nos rives

Pour enfin ressentir l’eau vive

 

Qui sont ces tristes macabés

Peut-être un goût de vérité

Celle qui me gratte quand je la mords

A faire hurler sans bruit les morts

 

Je suis de celles qui naviguerons

Pour ne pas croire leurs vieilles chansons

Pour ne pas voir ce qu’on nous dit

Ma vérité sera l’oubli

- 15.07.25

Les deux pieds dans l’herbe humide

Rendent un coeur un peu cupide

Un peu coupable de trop aimer

Les choses simples, les soirs d’été

Où nous déambulons, amoureux

Rendant jaloux les plus beaux cieux

D’un amour frais, couleurs du soir

Du bout des lèvres, goût du terroir

 

Rien dans cet instant silence

Tout dans ce moment de danse

 

Entre nous pourra se loger

Souviens-toi de nos baisers

Au bord du lac, sous le vieux chêne

Au tout début, quand j’étais reine

À tes côtés, sans encore voir

La porte de notre manoir

Construit par nos mains

Aujourd’hui, hier et demain

- 08.06.25

 

Je vis pour l’amour

Pour les baisers, goût du matin

Pour ces fleurs saoules, couleur carmin

Je vis de toi, je vis de toi

 

Je sens tout l’amour

Sur ma peau qui s’écoule - muet !

Sur mon coeur farandole - happé !

Je vis de toi, je vis de toi

 

Je veux cet amour

Dans mes rires, dans mes larmes - fontaine !

Dans mes joies, dans mes peines - déchaîne !

Je vis de toi, je vis de toi

 

Je meurs sans amour

Celui qui rend jaloux les fous

Celui qui laisse les coeurs tout doux

Je vis de nous, je vis de nous

- 30.06.25

 

Dans la fièvre de la nuit

Quand la cloche sonne minuit

Tous les esprits en moi s’éveillent

Tourbillonnent dans mon sommeil

 

Un rêve, mille rêves

Des nuits sans trêve

 

Réapparaissent des disparus

Des gens que je n’ai jamais vus

Et qui me glissent sans ménagement

Des messages bouleversants

Des mots posés sur ma conscience

Parfois même avec violence

 

Et quand arrive le matin

Mon corps se lève incertain

D’avoir dormi ou travaillé

Puis se souvient des messagers

- 05.06.25

 

À nos coeurs émiettés

À nos  rêves envolés

Rappelle-toi ma promesse

Rappelle-toi nos prouesses

 

Au milieu du chaos

Comme deux grands ados

Un peu perdus dans l’ivresse

D’un monde sans tendresse

 

C’est ce filtre devant nos yeux

Aux couleurs grises, couleurs de ceux

Qui oublient la flamme du coeur

Qui oublient leur enfant intérieur

Qui des coeurs émiettés 

Saura réparer

Qui des rêves envolés 

Saura réinventer

- 04.06.25

Dans le berceau cette merveille

Notre petit rayon de soleil

Qui dort en s’oubliant

 

Pendant un temps suspend l’instant

De ses parents obnubilés

Notre coeur sur lui comme apaisé

 

Juste un regard suffit le soir

Pour refaire naître la flamme espoir

Pour redonner sens à nos choix

 

Tant cet amour pur que nous voyons là

Fais exploser toutes les barrières

Redessine à nouveau les frontières

De nos ressources que nous pensions las

 

Ce regard sur lui efface

La fatigue, les disputes, les doutes

Et laisse place au bonheur qui envoûte

- 06.05.25

Une invention pour

Les yeux

Les disparus et les

Adieux

Dans une sphère toujours

Seule

Dans mon esprit, rouge

Le linceul

 

Un ange au plafond ou

Dans le feu

Des perles de sel dans

Les nœuds

Une goutte de vin pour

Mieux s’aimer

Le gouffre malin à chaque

Été

- 21.06.20

 

Petit matin

Sur les dunes de minuit​

  Les ouragans de mes oublis

    Sans le souffle des condamnés

      Un jour rêveur, songe émietté

Le silence qui m'enivre

  Puis la violence des anciens livres

    Qui m'ont appris à aimer

        Qui m'ont appris à soigner

Les doux navires de ma mémoire

  Pour mieux sauver mes désespoirs

    De la chaleur, de l'Amitié

      De mes heures hallucinées

- 22.06.20

 

Tendrement

Les rumeurs de l'instant sur le dos des femmes

Comme deux soleils pourpres qui rencontrent leurs âmes

Je m'affole

J'en raffole

Des vallées aux sommets dans le coeur des hommes

Comme deux lunes argentées qui jamais ne se nomment 

Je les bois

Je m'y noie

- 23.06.20

 

Au matin pâle

Comme un oiseau de lune

       Fringale

       Fortune

Au sommet du jour

Comme une pomme de velours

       Amour

       Toujours

A l'approche de la nuit

Comme une reine nouvelle

       Ennui

      Poubelle

Au coeur du sommeil

Comme un mythe appareille

      Soleil

      Merveille

- 25.06.20

Rythmique
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Loin des siècles oubliés

A l'horizon de outragés

Je m'éloigne pour mieux sentir

L'odeur chaude du devenir

Dans le coeur, un enfant seul

Juste un autre sur une terre veule

Avec le temps, ô résilience !

Il a construit ses pas de danse

Il n'est guère d'endroit plus sûr

Que les veines de nos blessures

Là où saigne nos histoires mortes

Qui nous ouvrent d'autres portes

Un grand saut pour les franchir

Un jour oser les guérir

Sur les plaies, baume indigo

Ami, prenons ce bateau 

- 24.06.20

Résilience

A chaque quinzaine, l'oestrogène noie mes veines de peine inhumaine

A chaque quinzaine, mes reines sereines deviennent Marie-Madeleine

A chaque quinzaine, quoi qu'il advienne, saigne la même rengaine

A chaque quinzaine, j'en suis certaine, je sème des plaines de graines 

Puis vient le temps d'un autre printemps

Puis vient l'histoire d'une autre gloire

Puis vient le ciel d'un autre soleil

Puis vient le soir d'un autre espoir

- 26.06.20

Hormonal
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Il est des temps où s'illumine la Terre

Il est un vent nouveau qui me libère

Un goût de pluie se pose sur le divan

Une odeur sage me donne la bêtise quand

 

Je me tourne, je virevolte, je m'envole, là !

Tu y songes, tu y plonges, tu éponges, quoi ?

Il est un vent nouveau qui me libère

Il est un orage fou doré d'éclairs

Une odeur sage me donne la bêtise quand

Je me pardonne d'avoir brûlé le temps

Tu y songes, tu y plonges, tu éponges, quoi ?

Il est des temps où s'illuminent les rois

- 27.06.20

Cactus

La braise en dessous la Terre

L'Amour en dedans des Mères

Celles qui ont toujours donné

Leur coeur pour nourrir la paix

Oubliées dans la fureur

Souvent ravalés les pleurs

Celles qui ont toujours sauvé

Les corps des désespérés

Absentes dans nos histoires vives

Présentes dans leurs déboires ivres

Celles qui ont toujours prié

Leur âme mérite dignité

- 29.06.20

Belle de nuit

Chantez mes soeurs

Pour un nouveau monde gorgé de 

    Splendeur

Soignez la force

Douce comme la mousse, des racines à  

    L'écorce

Dansez le feu

Tissus pour caresses, velours aux 

    Cheveux

Criez la Vie

Aux vibrations du grand tambour

    Fleuri

- 30.06.20

Sorcières
Râle

Aujourd'hui, je suis le funambule

Qui a perdu ses tours jumelles

- 04.07.20

Caresses

Le couteau au coeur de la mémoire

  L'écriture sous leur coup d'assommoir

    Accablée sous l'ombre de l'abattoir

      Ecrasée, fuyant leurs dégorgeoirs

Abattue

Dévêtue  ​

Disparue   

Jamais plus    

Le couteau profond dans le entrailles

  L'écriture pour quitter la bataille

    Naufragée, entourée de murailles

      Piétinée par l'excès de grisaille

Sécheresse

Pécheresse  

Allégresse :   

Belle prouesse !    

- 03.07.20

Pruniers sauvages

Changer la peur pour de l’Amour

Sécher les pleurs, panser coeurs lourds

Sauver la pluie dans nos sommeils

Prier la vie, mondes et merveilles

 

Je t’ai laissé dans mon cocon

Pour te montrer mon horizon

Tes mains lumières s’y sont posées

Pour chaque matin, le rencontrer

 

Et si tu pars, puisqu‘il est l’heure

Jamais l’Amour ici ne meurt

Caresse au fond de tes yeux pommes

Toujours les souvenirs se nomment

 

De l’éclat bleu dans nos sourires

De ces poèmes qu’on aimait lire

De ces nuits rousses, pétales de lune

De l’éternel des vagues de dunes

 

- 06.07.20

Des filaments de lumière

Silencieux sous mes paupières

 

     Légèreté

 

Des chaleurs au fond du corps

La fumée noire qui en sort

 

      Evacuée

 

Des picotements dans mes mains

Une pression lourde dans mon sein

 

      Intensité

 

Des houles molles dans mon ventre

Pour revenir jusqu’au centre

 

     Humanité

 

- 08.07.20

Fontaine
Etincelle

Cette nuit, j’ai nettoyé le feu

De la jeune fille découragée

J’y être trouvé des terres volées

Arides, dans un chaos de noeuds

Ça Craque ça Claque ça Traque ça Plaque

Fracture Fissure Morsure Torture

    

Stop !

 

Arides, dans un chaos de noeuds

Les terres volées que j’ai trouvées

Cette nuit, j’ai nettoyé le feu

De la jeune fille encouragée

- 13.07.20

La bâtisse

Nourrir la lumière dans la faille

Briser la pierre des grandes murailles

C’est dans le corps que tout se joue

C’est dans le ventre que tout se noue

 

​Quand vient le serpent dans mon lit

Pour me réciter poésies

C’est dans les yeux que tout s’avoue

C’est dans le coeur que tout s’échoue

 

A l’heure où scintillent les pétales

Des belles de nuit, fleurs impériales

C’est dans l’Amour que se résout

La peine du soir au rêve doux

 

- 27.07.20

Recyclée

Sourire au ventre, une perle nouvelle

Bercée dans l’eau, caressant celle

Qui me rappelle toutes mes fortunes

Naissance du coeur sous la pleine Lune

 

Je suis la perle au fond du gouffre

Adieux aux corps qui toujours souffrent

Adieux aux vers qui me pourrissent

Acceuil des larmes qui me nourrissent

 

      Le vent se lève…

      L’heure est aux rires

 

- 03.08.20

L’armure de feu, silence au loin

Pour protéger les filles de soin

Celles qui ont peur, celles qui ont faim

 

Nourriture bleue pour nos hivers

La soif des coeurs, amour des mères

Celles que l‘on tue, celles aux cimetières

 

Le jazz au corps, les soirs de pluie

La danse dans l’ombre d’une autre vie

Celle que l’on rêve, celle qu’on oublie

 

Pour protéger l’amour des mères

Les reines qui flambent sous d‘autres lumières

 

La soif des coeurs d’une autre vie

La reine qui pleure pour nos folies

 

La danse dans l’ombre des filles de soin

La reine que j’aime

Celle du lointain

 

- 01.08.20

Pansement
Non-sens

Langue Mangue - Avide

Rein Raisin - Torride

Rate Tomate - Solide

Foie Pois - Lucide

Cou Choux – Bonheur

Sang Piment - Lenteur

Trachée Bleuet - Senteur

Poumon Poivron - Ardeur

 

- 05.08.20

Alexandrin

Dans les creux de tes mains, j’ai trouvé une perle

Un bout de matin pâle où une vague déferle

Dans le songe de tes yeux, j’ai cru voir un marin

Qui toujours a su croire aux histoires des bouquins

 

Dans la mer qui s’en va, une bouteille pour nourrir

Le désir dans mon sein où se joue l’avenir

Dans la fureur du soir, j’ai pensé un instant

Aux oublis du passé, soudain moins importants

 

 Il n’est guère d’endroit sûr pour déposer armure

C’est pourtant dans tes bras que se meurt le combat 

Pour ressentir la vie trop longtemps endormie

Vulnérable enfin j’ose déployer mes jeunes roses

- 21.08.20

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Endométriose 

Des vieux barbelés dans mon ventre

   Comédie ?

Des lames brûlantes à l‘épicentre

   Incendie !

La nuit fatigue celles qui ont peur

   Hystérie ?

Qui n’ont pour pensées que douleurs

   Infinie !

Plus d’air pour écrire des poèmes

    Psychiatrie ?

Jusqu’à parfois frôler la haine

    Létargie !  

A quand ma parole écoutée

    Empathie ?

Malade, invisible, oubliée

    Démolie !

Madame, il n’y a rien à faire

    Millepertuis ?

Serrer les dents et puis vous taire

    Félonie….

 

- 24.08.20

Courant d'air

La fumée de mes songes

Comme une pluie embrumée

Tout le Mal qui me ronge

Je m’en crois libérée

Quand je dors dans tes bras

Oh ! Elan de splendeur

Tu murmures, tendre voix :

C’est fini, n’aie plus peur

 

Si nos vers, coeurs d’amour

Ont surpris visiteurs

C’est qu’à chaque nouveau jour

Sonne la grâce de leurs fleurs

Quand je sens tes caresses

Frissonnante légèreté

Je te glisse cette promesse :

Nos matins seront vrais

 

- 17.09.20

Refus

Le temps me ment 

Quand il efface ce qui me protège

Le temps me vend

Quand il ressert son piège

Le temps me prend

Tout ce qui m'aide à vivre

Rendant mes larmes acides

N'offrant que terres arides

Au fil des longues années

Mon corps n'a pu soigner

Son enveloppe criblée

Souvenirs incrustés

Oui ! J'y ai longtemps cru !

Ce mythe trop entendu

 

"Le temps te soulagera

T'endurcir tu sauras

Aboyer tu pourras

Insensible tu vivras."

 

Je refuse d'y songer

Foutaise et vanité !

Une voix en moi murmure

Qu'il faut croire aux ratures

Que l'âme n'est immature

Que si elle reste pure

- 10.10.21

C'est normal

Courir dans le noir pour toucher le mur

A l’endroit indiqué ; puis sauter sur

La dalle inchangée ; puis éviter la

Ligne blanche conservée ; liste alpha, ultra

Usagée ; puis compter, calculer juste

Une fois ou mille fois ; efface et rajuste !

Absurde ; Cases cochées, vérifiées aujourd‘

Hui(t) ; Jamais trois jamais bleu – Tous les jours

 

- 21.09.20

L'édifice

J'ai croqué le soleil levant

Pour sucer son nectar ardent

Apaiser ma soif de printemps

Oeil passion, inconscient brûlant

Nulle musique ne saura chanter

La douceur des soirées d'été

J'ai croqué la lune dénudée

Mains de soie, fougue rassérénée

- 17.05.21

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